La vie hantée d'Anya / Véra Brosgol
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Un album surprenant graphiquement qui fait la par belle à une histoire captivante.
A partir de 12 ans
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Un album surprenant graphiquement qui fait la par belle à une histoire captivante.
A partir de 12 ans
La normalité représente l'enjeu de ce court roman. Ou plutôt comment l'imiter pour ne pas être éliminé.
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Dans le contexte historique de l’insurrection malgache de 1947, un soldat démobilisé cherche son identité, tiraillé entre la loyauté due à la figure paternelle et le souvenir de sa mère.
L’idée d’un roman ayant pour cadre Madagascar a germé dans l’esprit d’Aurélie Champagne lors d’un voyage sur l’île rouge, sur les traces d’un père fantomatique. Elle s’y imprègne de la culture malgache et s’intéresse de près à la révolte de 1947 qui fera des milliers de victimes. Après des années de gestation et différentes versions du texte, naît Zébu Boy.
Ce premier roman retrace l’itinéraire d’un garçon orphelin de mère, qui “forcit” au point de devenir un des meilleurs combattants de savika, la tauromachie malgache. Engagé dans l’armée française contre une promesse de citoyenneté, Ambila revient après des années de combat et de captivité, les pieds nus et les poches vides. Son père est mort pendant son absence et son cheptel de zébus a été dispersé. Dès lors, tout est bon pour gagner l’argent qui lui permettra de reconstituer le troupeau : faire commerce de tout ce qui se présente, s’enrôler dans la rébellion pour participer aux pillages…
Nul besoin d’amulette ou de sorcellerie pour se laisser envoûter par ce récit d’une réappropriation de soi, de ses rêves, de sa culture, de son héritage maternel, de sa dignité. Un premier roman marquant.
Le 25 août 2015, sur un volcan désertique du Kamtchatka, se passe un événement insolite : une anthropologue française et un ours se rencontrent, s’affrontent et se blessent mutuellement. L’ours s’enfuit. La femme, défigurée, entame un long processus de reconstruction physique et psychique. FSB, soignants des hôpitaux russe, parisien, grenoblois, famille française, famille d’adoption évène, chacun apporte sa lecture de l’histoire. Chacun cherche à enfermer la femme dans une interprétation univoque, donc rassurante, de son aventure.
Nastassja Martin livre ici le récit autobiographique, aux confluences de la psychologie, de l’anthropologie et de la philosophie, d’une rencontre qui a fait exploser les frontières.
En introduction ou en complément de la lecture de ce livre, vous pouvez écouter Nastassja Martin au micro de Marie Richeux le 18 novembre dernier.
Le numéro 11 de la collection Tracts est le cri d’un homme qui aime marcher dans les collines avec son chat et parler aux oiseaux. Cet homme est un minot de Marseille, grandi dans la rue, qui a découvert la littérature dans une prison militaire. Cet écrivain renommé a connu une vie d’errance et de petits boulots, la liberté de la pauvreté. Animateur d’ateliers d’écriture dans les prisons, il apporte les mots aux “enfants sauvages du béton”. René Frégni a écrit un texte d’une sincérité et d’une beauté qui bouleversent. Il n’y a rien d’autre à ajouter, à part : Lisez-le.
Extrait : “Quand je m’assois au bord d’une rivière et que je regarde bondir cette eau vivante sur des galets verts, ocre et bleus, je suis encore heureux. Lorsque je lève la tête, j’entends la plainte lointaine du monde et j’ai peur. Plus j’écoute, plus mon ventre se remplit d’inquiétude et de peur. Qu’avons-nous fait pour avoir oublié que le bonheur est au bord des rivières?”
Il y a une ambiance, un univers, un pays, c'est un petit bijou à part et tellement captivant.
Une épopée familiale haletante et jubilatoire, nuit blanche assurée !
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bla blabla
ALRD...